Stevie Wonder ‎– Innervisions (1984, Tamla Motown)

Media VG+
Sleeve VG+

Format : LP
Cat N° : ZL72012
Style : Soul

En mai 1973, pour son album Innervisions, Stevie Wonder organise secrètement une rencontre avec des policiers de New York pour insérer des dialogues réalistes d’une arrestation brutale dans sa chanson “Living for the City”. À 23 ans, il s’immerge dans l’enregistrement de son seizième album, obsédé par chaque détail et déterminé à créer une œuvre parfaite. Dans une époque de réinvention de la musique noire, marquée par des artistes comme Isaac Hayes et Curtis Mayfield, Wonder canalise la colère et le désespoir des populations urbaines dans ses chansons. Inspiré par des événements réels, il exprime une rage bouillonnante à travers des paroles poignantes et une musique mélangeant blues, gospel et ambiances sombres. Avec l’aide de ses collaborateurs Robert Margouleff et Malcolm Cecil, Wonder explore de nouveaux horizons sonores en intégrant des éléments électroniques à sa musique. Innervisions, salué comme l’un des meilleurs albums de 1974, marque un tournant dans la carrière de Wonder, annonçant à la fois son apogée créative et les défis à venir.

In May 1973, for his album Innervisions, Stevie Wonder secretly arranged a meeting with New York police officers to incorporate realistic dialogues of a brutal arrest into his song “Living for the City.” At 23, he immersed himself in recording his sixteenth album, obsessed with every detail and determined to create a flawless work. In an era of black music reinvention, influenced by artists like Isaac Hayes and Curtis Mayfield, Wonder channels the anger and despair of urban populations into his songs. Inspired by real events, he expresses seething rage through poignant lyrics and a blend of blues, gospel, and dark atmospheres. With the help of collaborators Robert Margouleff and Malcolm Cecil, Wonder explores new sonic horizons by integrating electronic elements into his music. Innervisions, hailed as one of the best albums of 1974, marks a turning point in Wonder’s career, signaling both his creative peak and the challenges ahead.